Mercredi 25 juin 2008 à 17:28

Ô Barack Obama
Tu veux casser la baraque
Du Maroc à l'Amérique
De l'Irak à Bamako
Tu n'as pas la baraka au bas mot
Car tu te frottes à la frite
Mc Cain

Je crois qu'un peu de pub s'impose. la chanson du dimanche  

Et surtout n'oublie pas : si tu veux savoir si ton mari est veuf
envoies 8 29 29

Mercredi 25 juin 2008 à 16:59

J'écoute la rue kétanou. A fond les ballons. On est bel et bien en été, la musique, le soleil et mon tube de Biafine sont là pour me le rappeler.

Aujourd'hui c'était la grande présentation pour le boulot d'été. J'ai monté les escaliers avec mon plus beau sourire crispé en essayant, tant bien que mal de cacher à la fois la douleur que m'infligeaient mes charmants coups de soleil ainsi que ma jolie démarche de canard boiteux.

 Mais je peux être sure que mon superbe sourire méga-superficiel n'égalait aucunement celui de mon très cher voisin de brocante du weekend dernier. Grand, très grand, blond, grands yeux bleus. Le stéréotype de l'Allemand de base. En moins baraque. Petit polo rayé et jean méga classe, le baulois même. Je pense qu'il devait particulièrement aimer les stéréotypes. Un sourire accrocheur, des dents dignes d'une publicité pour Colgate extra white, blanches au point ou elles auraient pu rendre les clients aveugles. Ce qui explique peut-être leur rareté.
Pourtant il s'en est donné du mal le pauvre... "Bonjour madame, puis-je vous renseigner?"; "oui tout à fait n'hésitez pas monsieur aujourd'hui je casse les prix en quatre !".
Dans la journée, il est venu me voir avec Lizzie pour nous confier qu'il vendait "toute la merde que son père ne pouvait pas vendre", et qu'il nous conseillait de "ne rien acheter". Sous son immensissime sourire, il était très malheureux, j'en suis sure. De nos jours, être marchant de tissus ce ne doit pas être facile tous les jours!

Jeudi 12 juin 2008 à 23:57

Rennes.

On se souviendra de "finger in the nose" et "fais toi plaize"; des petits cris très mignons que pousse Aurélie lorsqu'elle joue au speed; des patrons du bar à chicha qui veulent absolument nous recruter; des pic puce; de l'expo du couvent des jacobins et de sa crêpe à la banane qui croque sous la dent; de Marine qui craque pour une bouteille d'alcool à chaque fois qu'on passe devant la superette du coin; de Jeanne, fan des pistaches, des pink lady et de plus belle la vie; de trois folles qui vont au cinéma avec un bon coup dans le nez; du haricot rouge et de ses canonissimes chocolats chauds...

Merci encore les filles !

                                                                                                                         

                      

Jeudi 5 juin 2008 à 22:55

Depuis deux semaines, chaque matin je vais sur le site internet de la fac. Je sais parfaitement que mes résultats ne seront pas encore publiés mais j'y vais quand même. On sait jamais. Je n'ai aucun espoir de voir mes notes s'afficher sur l'écran et pourtant mes doigts tremblent quand je tape mon mot de passe, j'ai les mains moites, mon coeur s'accélère quand je clique sur le mot "notes". Et puis plus rien, la date limite de publication des résultats est fixée au 6 juin. A l'université de Nantes on n'est pas souvent pressé, on aura donc les résultats le 6 juin. Oui mais le 6 juin c'est demain.


Découvrez Dionysos!

.

Je ne sais pas pourquoi je tiens tellement à l'avoir cette année. A chaque fois qu'on me demande "et sinon, tu fais quoi comme études?" je réponds sans aucune attente de considération (je commence à m'habituer) que je suis en fac de psycho et la réaction des gens est toujours la même : un petit sourire qui veut tout dire, genre: "tu n'iras pas bien loin en faisant des études pareilles ma pauvre fille" ou alors ils me répondent : "Ah, toi tu ne sais pas quoi faire de ta vie".

Et bien non je ne sais pas, enfin je ne sais plus ce que je veux vraiment faire. Et je vous emmerde.

En même temps la  réponse à toutes les questions que je me pose est bien souvent la même : j'sais pas. Pourquoi j'ai choisi psycho alors que je veux devenir prof? J'sais pas. Est-ce que j'arriverai dans la vie? J'sais pas. Est-ce que j'arriverai le concours? J'sais pas. Si j'ai pas mon année qu'est-ce que je fais? J'sais absolument pas. J'ai pas d'avenir? La non plus, je ne sais pas.
Au fond, même si moi même je trouve ça chiant au possible les gens qui ne savent jamais rien et qui laissent les choses se faire, j'utilise tout de même la réponse de la facilité et du non changement. Parce que oui, le changement ça me fait peur.

Photo: Jean-Louis Chapuis & Gilles Touyard

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